Le télétravail menace-t-il les bureaux ? Cette question est souvent posée, à juste titre. Elle a été posée à Guy Marty sur les ondes de Sud Radio, dans le cadre de l’émission Osez investir animée par Philippe David et Thomas Binet. Dimanche matin, 8 novembre. Podcast… Le sujet du télétravail est abordé à 9’29 », et dure une minute trente secondes ! Voir le texte ci-dessous.
Le télétravail est devenu le sujet du moment. On nous dit qu’en septembre, donc avant le re-confinement, 1 français sur 7 travaillait de temps en temps ou le plus souvent à domicile. Alors, le marché des bureaux est-il menacé ?
Le télétravail va évidemment se développer. Il y a eu la mutation du e-commerce, il y a maintenant celle du télétravail. C’est tout l’avantage du numérique : les ordinateurs, portables ou non, et la Wi-Fi sont arrivés à une telle maturité que l’on peut désormais faire de très nombreuses choses à distance. Il est donc normal que le travail profite de ces évolutions technologiques.
Mais çà va profiter à qui ?
Aux salariés, et aux entreprises ! Mais… n’oublions pas que les entreprises, ce sont des personnes, des équipes. Il faut des échanges, des rencontres, de la coordination, parfois aussi de l’ambiance et de la motivation retrouvées. Et l’on imagine difficilement une entreprise rester dynamique et innovante si l’ensemble des collaborateurs restent toujours à la maison.
On n’imagine une vie de famille par internet… Comment peut-on imaginer qu’une entreprise, donc aussi une unité vivante, existerait uniquement par internet ? Vous voulez créer une startup si les jeunes gens ne se connaissent pas, et ne passent pas ensemble des heures à préparer, imaginer, échanger ? C’est vrai pour les petites entreprises, et pour les équipes dans les grandes entreprises. Il faut un lieu. Ce lieu s’appelle « le bureau ». On ira moins souvent, mais on ira.
Mais alors, le télétravail…
C’est une mutation, sans aucun doute ! … et les grandes mutations prennent plus longtemps que la « une » d’un journal télévisé. Notre société va en conséquence progressivement s’adapter, se transformer, et avec elle les bureaux, bien évidemment.
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