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Pour acheter les titres d’un OPCVM immobilier, il faut disposer d’une « enveloppe » pour les accueillir. La plus courante est le compte-titre. Mais beaucoup d’OPCVM sont également éligibles à l’assurance-vie, et peuvent donc être souscrits via cette enveloppe fiscale.
Les différentes enveloppes d’investissement
- Le compte titre. Un compte titre peut recevoir des actions, des obligations, mais aussi des actions de Sicav ou des parts de FCP. Il s’ouvre auprès d’un intermédiaire financier (banque, société de bourse, courtier en ligne sur Internet, compagnie d’assurance).
- L’assurance vie. Un contrat d’assurance vie multisupport permet d’investir sur différents types de supports, dont les OPCVM immobiliers. Encore faut-il que le support choisi soit référencé par le contrat.
- Le PEA. Il est aussi possible de détenir des parts d’OPCVM immobilier au travers d’un PEA, même si, depuis 2012, les titres des SIIC qui composent l’essentiel des actifs des OPCVM immobiliers, n’y sont plus éligibles. Certains OPCVM immobiliers, soit en raison de la composition physique de leur portefeuille, soit en raison de l’utilisation de produits dérivés, sont en effet éligibles au PEA.
Les OPCVM peuvent également être souscrit via des enveloppes dédiées à l’épargne salariale (PEE, PERCO)
Les frais
Un certain nombre de frais sont imputés à l’OPCVM. Il s’agit des commissions de gestion et de distribution. Les frais de gestion servent à rémunérer les équipes de gestion et le fonctionnement du fonds. Les frais de distribution (droit d’entrée, droit de garde, droit de sortie) reviennent au distributeur. Ils peuvent être négociés. Le niveau des frais est précisé dans les documents réglementaires de l’OPCVM. Si l’OPCVM est acheté en bourse (cas des ETF), ce sont alors des frais de courtage, proportionnels au montant de la transaction, ou forfaitaires, qui sont appliqués, plus de droits de garde annuels.