Jean-François Chaury, directeur général d’Advenis REIM, présente, face à Guy Marty, sa nouvelle SCPI, Eden. Celle-ci s’adresse prioritairement à une nouvelle génération d’épargnants. Et offre donc toutes les caractéristiques attendues pour épargner, régulièrement, pour le long terme. Interview.
Jean-François, tu as développé, m’as-tu dit, une réflexion particulière autour des changements d’usage, des bouleversements du monde… Laquelle ?
Jean-François Chaury – C’est en réalité une réflexion du groupe Advenis. Et une réflexion de long terme, qui s’appuie sur des données qui viennent de sortir sur le marché. Des données sur l’épargne, et plus particulièrement l’épargne des jeunes. Aujourd’hui, 12% des épargnants ont moins de 35 ans. C’est une complète révolution. C’est du jamais vu… Cet élément, parmi d’autres, nous a poussés à réfléchir sur une offre et, plus globalement, à un positionnement groupe et produit, qui soit en mesure de répondre à cette demande de la part des jeunes.
Donc, on arrive au projet ?
Jean-François Chaury – Oui, tout à fait. On constate 2 choses. On constate, d’une part, que les jeunes épargnent plus. Quand on parle de jeunes, on est sur une moyenne d’âge de 35 ans environ. On parle de catégories CSP+, en tout cas de jeunes qui ont une capacité d’épargne. Il s’agit d’une épargne de précaution, long terme, pour certains. C’est aussi une épargne spéculative, pour d’autres. On parle, dans ce second cas, de « crypto », ou d’autres sous-jacents à risque. Nous avons réfléchi et décidé de nous positionner sur le premier créneau, celui de l’épargne de précaution. Puisque le groupe Advenis, en tout cas Advenis REIM, est un gestionnaire qui travaille sur l’épargne immobilière. Nous avons donc imaginé un produit qui réponde à cette demande, doté de caractéristiques spécifiques…
C’est donc une nouvelle SCPI. J’ai envie de dire, encore une… Mais qu’a-t-elle de si spécifique…
Jean-François Chaury – Plusieurs choses. D’une part, elle va correspondre à ce que les jeunes -épargnants- recherchent aujourd’hui : l’accessibilité. La valeur de sa part est en effet de 50 €. Elle est donc parfaitement adaptée à ceux qui épargnent régulièrement. Tous les mois, tous les trimestres, tous les semestres. Et pour le long terme. Ça, c’est le premier point. J’ajoute qu’Eden propose aussi une option de réinvestissement des dividendes. Car lorsque vous épargnez, et si vous n’avez pas besoin de revenus complémentaires, il est intéressant de réinvestir tous les trimestres pour capitaliser un peu plus. La deuxième caractéristique, c’est que notre nouvelle SCPI aura zéro droit d’entrée. Nous avons en effet constaté que les jeunes épargnants privilégiaient cette catégorie de produit. Telle que, par exemple, les ETF, ou d’autres typologies de produits n’ayant pas -ou très peu- de droits d’entrée.
Si je résume… Cette SCPI cible de nouveaux épargnants : de 25 à 40 ans environ. Sa part est à 50€. Elle permet le réinvestissement du dividende, des versements réguliers ou programmés. Elle ne facture pas de frais à l’entrée. Bien. Mais il y a, bien sûr, une contrepartie immobilière ?
Jean-François Chaury – Il y a effectivement ces sujets de « dans quoi on investit aujourd’hui » et « comment on investit ». On revient là sur un pilier plus traditionnel du groupe. A savoir sa connaissance des marchés immobiliers. Son positionnement européen. Ses bureaux en Europe – Allemagne, Espagne, Portugal, Royaume-Uni…- . Ses équipes… Nous allons bien évidemment nous appuyer sur nos connaissances terrain. Notre connaissance pointue des marchés européens. Pour investir, pour le compte de cette SCPI, dans des zones -telles que par exemple le Benelux, le Royaume-Uni, les pays du nord de l’Europe- qui ont connu des corrections de prix importantes ces derniers mois ou dernières années. Et qui constituent donc d’excellents points d’entrée pour la SCPI Eden…
Et la fiscalité, dans tout ça ?
Jean-François Chaury – Eden est à 0% de droit d’entrée et à 100% européenne. Elle n’investira pas en France. Mais à 100% hors de France. Elle bénéficiera donc à 100% de revenus de source étrangère. Et donc des conventions fiscales internationales. C’est-à-dire qu’elle bénéficiera -à l’instar d’autres SCPI investies en Europe- d’une fiscalité plus compétitive. Notamment sur les revenus fonciers et les prélèvements sociaux.
Donc, au lieu de partir comme traditionnellement de l’immobilier, pour ensuite aller chercher de l’épargne, vous êtes partis de l’épargne pour mettre en face votre expertise immobilière…
Jean-François Chaury – Tout à fait. Et cette logique mise en place sur la SCPI Eden, pour être en phase avec les besoins de ces nouveaux épargnants, nous allons la dupliquer sur d’autres solutions. Nous aurons donc l’occasion de se revoir bientôt pour évoquer ces différents sujets…
Propos recueillis le 26 novembre 2024
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A propos d’Advenis REIM(i)
Advenis Real Estate Investment Management (REIM), société de gestion de portefeuille du groupe Advenis, conçoit et gère une gamme de Fonds d’Investissement Alternatifs (FIA). Elle étoffe sa gamme de SCPI d’année en année et conforte son ambition européenne. En effet, elle se démarque depuis quatre ans par sa stratégie de diversification européenne avec les lancements consécutifs des SCPI Eurovalys (Allemagne) et Elialys (Europe du Sud). En juillet 2021, Advenis REIM a également annoncé le lancement de la SC Advenis Immo Capital, une solution paneuropéenne d’investissement immobilier multisupports et multi-classes d’actifs disponible uniquement en assurance-vie sous forme d’unité de compte. Au 30 septembre 2024, pour l’ensemble de ses fonds gérés, Advenis REIM capitalise plus de 1,2 Mds€ (2) et près de 90 % des encours sous gestion investis en Allemagne et en Espagne. Elle détient par le biais de ses fonds 94 immeubles, accompagne quotidiennement 555 locataires.
- Information extraite d’un document officiel de la société.
