Si l’OPCI investit par principe majoritairement dans des actifs immobiliers, il est néanmoins doté d’une liquidité importante. Cette caractéristique, inhérente aux organismes de placement collectif, permet aux OPCI d’avoir vocation à être éligibles à l’actif des investisseurs institutionnels, et notamment des compagnies d’assurance.

Dans tous les cas, l’OPCI devra comporter un ratio d’au moins 60 % d’actifs immobiliers. Ce ratio, nettement inférieur à celui qui prévaut actuellement pour les SCPI (celles-ci doivent être investies à 95 % en actifs immobiliers), permet à l’OPCI d’être beaucoup plus liquide que ces dernières.

Une réglementation protectrice

La réglementation des OPCI se veut également protectrice pour l’épargnant. Le retrait brutal d’un investisseur institutionnel détenant une forte participation dans l’OPCI pourrait provoquer une crise grave de liquidité ou déstabiliser trop fortement la valeur des parts de l’OPCI. C’est pourquoi un mécanisme de suspension des rachats est prévu. Lorsqu’un porteur ou un actionnaire détenant plus de 20% d’un OPCI demande le rachat de ses parts ou de ses actions au-delà d’un seuil, ce rachat peut être suspendu dans les conditions prévues par le règlement général de l’Autorité des marchés financiers.

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Les organes de contrôle des OPCI