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Les comptes de la société foncière Frey, publiés le 12 avril après la clôture de la Bourse, font apparaître une forte progression des revenus locatifs, passés en un an de 2,8 millions d’euros à 6,7 millions du fait de l’impact en année pleine des surfaces livrées au deuxième semestre 2009 et de celui des surfaces livrées au troisième trimestre 2010. Sur l’année, le patrimoine n’a pourtant que faiblement progressé, passant de 60.000 m² à 62.000 m² ; sa valeur d’expertise hors droits a même légèrement reculé, à 92,8 millions contre 96 millions.
L’actif net réévalué en valeur de remplacement progresse de 17 % à 78,2 millions d’euros, soit 12,8 € par action contre 10,9 € fin 2009.
Au 31 décembre 2010, les capitaux propres part du groupe s’élevaient à 70,6 millions, contre 59,4 millions un an plus tôt. C’est ce qui permet au groupe de supporter un accroissement de la dette, passée de 43,9 millions, dont 31,4 millions à long terme, à 64,8 millions, dont 62,8 millions à long terme. Le ratio d’endettement est toutefois passé de 46 % à 52 %. La dette, intégralement à taux variable, est couverte à 86 %. Aucune échéance majeure de remboursement n’intervient avant 2020. Les conditions financières restent satisfaisantes, quoique un peu moins favorables : euribor 3 mois plus 167 points de base (au lieu de 159). Cette enveloppe financière permettra de financer l’ensemble des besoins concernant les programmes en cours à livrer fin 2011/début 2012.
Le directoire proposera à l’assemblée générale qui se tiendra en juin le versement d’un dividende de 0,50 € par action contre 0,33 € l’année précédente.
Le 13 avril, le cours du titre est resté pratiquement inchangé à 19,33 €, en hausse de 5 % depuis le début de l’année.
La foncière Frey est spécialisée dans les parcs commerciaux. « En 2011, nous comptons encore renforcer notre présence dans les parcs commerciaux régionaux leaders en France que nous travaillons depuis notre origine », annonce Antoine Frey, président du directoire.
