CASAM ETF REAL ESTATE REIT IEIF (ISIN : FR0010791160 – Mnemo : C8R) est le dernier né des trackers immobiliers. On le doit au Crédit Agricole. Lancé fin septembre 2009, il est basé sur des foncières fiscalement transparentes cotées en Europe et adossé à l’indice de référence en la matière : l’indice Euronext IEIF REIT Europe.
L’investisseur – particulier ou professionnel – peut ainsi acquérir, en une seule transaction, 25 valeurs réparties dans 6 pays, sans avoir à les acquérir une par une. Cet indice se concentre sur les valeurs les plus liquides, ce qui n’est pas neutre dans la période actuelle.
Qu’est-ce qu’un tracker, ou ETF ?
En français, on l’appelle fonds indiciel coté. En anglais, ETF (« exchange traded funds ») ou tracker. Il a pour objectif de répliquer le plus fidèlement possible la performance d’un indice autorisé en France par l’AMF. Liquide, transparent et peu chargé en frais, il cumule les avantages.
Une multitude de foncières dans un seul produit. Le régime SIIC a été inspiré des REITS américains (Real Estate Investment Trusts), déjà appliqué de longue date en Belgique (SICAFI) et aux Pays-Bas (FBI). Récemment, le principe a été repris en Allemagne (G-REIT), au Royaume Uni (UK-REIT) et en Italie (SIIQ). La capitalisation européenne du secteur est actuellement de 107 milliards d’euros. Pour un investisseur, comment choisir entre toutes ces foncières ?
Toutes les sociétés de l’indice. Avec un tracker immobilier répliquant la composition d’un indice de sociétés foncières, françaises ou européennes, on achète toutes les sociétés de l’indice, à concurrence de leur pondération dans cet indice.
Les indices de référence. La composition des indices et leur méthodologie de calcul sont publiques, ce qui garantit aux investisseurs une transparence totale sur leur investissement. Les trackers actuellement disponibles sont indexés sur :
– l’un des indices FTSE/EPRA (Eurozone, NAREIT Europe, European Property) ;
– l’indice Euronext IEIF REIT Europe.
Mieux qu’une Sicav indicielle. Les trackers peuvent être achetés et vendus en Bourse tout au long de la journée de cotation, comme les actions. Ils sont, en effet, cotés en continu alors que les OPCVM sont valorisés, au mieux, une fois par jour.
Moins de frais. Sans droits d’entrée ni de sortie, les trackers ne supportent que des frais classiques de courtage auprès de l’intermédiaire financier, ainsi que des frais de gestion, peu élevés.
Effet de levier. Eligibles au SRD, les trackers bénéficient d’un effet de levier en autorisant le report en fin de mois du paiement des achats et de la livraison des ventes.