
D’abord, explique, le conseil, l’offre n’a été ni sollicitée ni même discutée. Elle donc considérée comme hostile. Ensuite, elle ne présente aucun intérêt pour Foncière Paris France et ses actionnaires, PHRV ne propose « aucun projet industriel ni aucune stratégie alternative ». L’offre souffrirait aussi d’un « manque de transparence quant aux objectifs réellement poursuivis ».
Enfin, et c’est un point que nous avions souligné d’emblée, le conseil soupçonne « le caractère hautement opportuniste du projet d’offre », qui se traduit par une décote de 10,6 % par rapport au cours moyen de juillet 2011 et même de 26 % par rapport à l’actif net réévalué (135,19 € au 30 juin dernier). « Cette offre ne reflète ni la valeur intrinsèque de la société ni ses perspectives de croissance. (…) les prix proposés et plus généralement l’offre de la société PHRV ne sont attractifs ni pour les actionnaires de Foncière Paris-France ni pour les porteurs d’obligations et de BSA ».
Sur le marché, on en a vite tiré la conclusion : si PHRV veut prendre le contrôle de la foncière, il lui faudra aller au-delà de sa proposition initiale de 100 € par action. Mercredi, le cours de Foncière Paris France est monté à 102,50 €.


