Après l’Allemagne et les Pays-Bas, la SCPI développement durable du groupe Perial met un pied en Italie. Elle vient d’annoncer l’acquisition du siège social de PSA à Milan, pour 38 M€. En septembre, elle s’était portée acquéreur d’un immeuble à Bourg-la-Reine, après avoir déjà réalisé plus de 166 M€ d’investissements au 1er semestre.
« La stratégie d’investissement de PFO2 est résolument tournée vers l’Europe et articulée autour d’une approche toujours plus durable et plus sociétale de l’immobilier », explique Yann Guivarc’h, Directeur Général de Perial Asset Management, dans le dernier bulletin trimestriel de la SCPI.
Cap sur l’Europe – PFO2 poursuit effectivement sa course aux acquisitions européennes. Après un premier investissement important en Allemagne (117 M€), en janvier dernier, elle a réalisé une première acquisition aux Pays-Bas en juin (un immeuble de bureaux situé à Utrecht, pour 32,1 M€). A la fin du 1er semestre, son portefeuille était déjà investi à hauteur de 9% hors de France, contre… 0% à fin 2016. Une proportion qui va encore s’accroître avec l’achat annoncé en octobre du siège social de PSA, à Milan, pour 38 M€, et devrait encore augmenter d’ici la fin de l’année, Perial prévoyant de réaliser « plus de 40% des investissements de PFO2 hors de France ». La SCPI, qui a également récemment acquis un immeuble à usage de bureaux à Bourg-la-Reine (92) pour environ 20 M€, avait déjà réalisé plus de 166 M€ d’investissements au 1er semestre. Ce qui, selon Eric Cosserat, le Président de Perial, lui a permis de « prendre de l’avance sur l’investissement de la collecte pour l’année à venir ».
Collecte importante – PFO2 connaît pourtant un rythme de collecte important. Sur le 1er semestre, elle avait déjà engrangé plus de 114 M€ de nouvelles souscriptions (dont 14 M€ sur le seul mois de juin). L’avance sur le programme d’investissement 2017 est donc une bonne nouvelle, qui permet à PF02 de supprimer, à compter de juillet, le plafond de souscription de 100 000 € mis en place en mai 2016. La SCPI, non endettée à fin 2016, envisage également de recourir à l’emprunt pour refinancer ses acquisitions, afin de profiter de taux attractifs et « d’améliorer les rendements ». C’est d’ailleurs l’engagement pris récemment par la société de gestion envers les porteurs de parts. Ceux-ci, qui avaient reçu 8,76 € par part en 2016 (soit un taux de rendement de 4,55%), ont déjà bénéficié de deux acomptes de seulement 2,05 € par part au titre de 2017. Il faudra donc que PFO2 relève le niveau des prochains acomptes s’il veut assurer au minimum le même niveau de rémunération qu’en 2016 aux actionnaires. Côté gestion locative, la situation est toutefois moins brillante. Le taux d’occupation financier est en baisse constante depuis plusieurs trimestres. Il s’établissait, à fin 2T 2017, à 88,74% (contre 91,33% à fin 2016), du fait, explique Perial, « de quelques libérations de surfaces importantes ». La société de gestion se veut toutefois optimiste, en raison d’un regain de dynamisme du marché locatif, et la relocation de plusieurs milliers de mètres carrés en cours de négociation.
A propos de Perial(i)
Spécialiste de l’épargne immobilière, le Groupe Perial, présidé par Eric Cosserat, est un groupe indépendant, pure player de l’immobilier depuis 50 ans. Le groupe s’organise autour de 3 métiers : la gestion d’actifs immobiliers avec Perial Asset Management, la gestion locative et le syndic de copropriété avec Perial Property Management, la promotion immobilière avec Perial Développement. Perial Asset Management assure également la distribution de ses produits auprès des CGPI, banques privées, compagnies d’assurance, réseaux nationaux et investisseurs institutionnels. Le Groupe Perial emploie à ce jour plus de 160 collaborateurs. Au 30 avril 2017, la capitalisation des fonds gérés par PERIAL (SCPI, OPCI) s’élève à plus de 2,9 milliards d’euros.