La foncière annonce un repli de ses loyers conformes à sa politique d’arbitrage et aux renégociations sécurisées de plusieurs baux. La forte baisse du chiffre d’affaires traduit également le tassement des souscriptions intervenues au troisième trimestre 2012 qui se comparent à un troisième trimestre 2011 exceptionnel.
La SIIC PAREF, foncière à la double activité d’investissement immobilier et de gestion pour compte de tiers, a vu son chiffre d’affaires reculer d’un tiers à 5,5 millions d’euros au troisième trimestre 2012, contre 8,3 millions pour la même période en 2011. La foncière explique l’essentiel de cette évolution par les cessions d’actifs réalisées en 2011/2012 et la diminution de la collecte des SCPI au regard d’un 3ème trimestre 2011 qui était exceptionnel. Sur les 9 premiers mois de l’exercice 2012, le chiffre d’affaires s’élève à 18,2 millions d’euros, en baisse de 19,5% par rapport aux 9 premiers mois de 2011.
Le repli de 13,1 % des loyers et charges récupérées, à 13,7 millions d’euros sur 9 mois s’explique par les cessions d’immeubles intervenues en 2011 et 2012, qui ont un impact de -1,4 million d’euros (immeubles Roule, Rivoli, Les Ulis et Parmentier vendus en 2011 et Berger vendu au 1er semestre 2012), ainsi que l’arrivée à échéance des usufruits des immeubles Bastille, Saint Antoine, Maurice de Fontenay et Lafayette qui représente -0,4 million d’euros. Les renégociations de loyers pèsent également à hauteur de -0,4 million (Immeubles de Vaux le Pénil, Bondoufle et de Croissy Beaubourg, notamment), qui se sont accompagnées d’allongement de la durée des baux. Les indexations (0,3 millions d’euros) ne compensent donc pas l’effet négatif des renégociations. De sorte qu’à périmètre identique, les loyers baissent de 1,6%. Cependant, cette tendance négative devrait maintenant laisser place à une marche vers la stabilisation car le taux d’occupation financier du patrimoine immobilier de PAREF est remonté à 91%, en nette amélioration par rapport à fin juin (88%). Retraité des biens sous promesse (Fontenay, Gentilly et Rueil Malmaison), il s’élève à 95%.
Du côté de la gestion pour compte de tiers l’augmentation des commissions de gestion en hausse de 14% à 1,4 million d’euros ne compense pas le recul des commissions de souscription divisées par deux, à 2,4 millions d’euros (contre 5,2). Cela traduit la forte croissance des actifs sous gestion (622 millions d’euros au 30 septembre 2012, contre 576 millions d’euros au 31 décembre dernier), alors qu’au cours des 9 premiers mois de l’exercice 2012, les SCPI gérées par PAREF GESTION (Pierre 48, Novapierre et Interpierre) ont collecté près de 37 millions d’euros (contre 70 millions à la même période en 2011 dont 35 M€ sur le seul 3ème trimestre 2011, chiffre record). La collecte est cependant supérieure à 2010 sur la même période (37 millions contre 31) et aux années précédentes. Les commissions de souscription (hors Interpierre qui est consolidée) représentent ainsi 2,4 millions (contre 5,2 pour la même période de 2011). Novapierre (SCPI de murs de magasins), qui a réalisé des investissements pour 19,6 millions d’euros au cours du 3ème trimestre va pouvoir reprendre le chemin du développement. Pierre 48 (SCPI de capitalisation investissant dans l’habitation décotée pour raison d’occupation) a réalisé une excellente performance sur l’année et demeure extrêmement attractive dans le contexte fiscal actuel.
Les commissions de gestion sur encours des OPCI (Vivapierre et Naos, hors Polypierre qui est consolidé) s’élèvent à 0,6 million d’euros (contre 0,4 million au 30 septembre 2011).
Le transfert de l’OPCI Naos à la nouvelle société de gestion est effectif depuis le 15 octobre 2012. Les commissions de gestion récurrentes liées à Naos ont représenté 100 000 euros en 2011.
En outre, PAREF Gestion a été choisie par la SCPI Capiforce Pierre comme société de gestion lors de sa dernière assemblée générale annuelle, en remplacement du gestionnaire antérieur. Le processus de transfert de la SCPI Capiforce Pierre dont le mandat prendra effet à compter du 1er janvier 2013 est en cours. Ce transfert permettra d’augmenter les encours gérés d’environ 50 millions d’euros et les commissions récurrentes d’environ 0,3 million d’euros par an.
Après avoir réalisé une augmentation de capital de 7,4 millions d’euros au premier semestre, PAREF a annoncé vouloir « continuer à tirer parti de l’engouement pour la pierre-papier grâce à son offre diversifiée en SCPI avec Novapierre (murs de magasins), Pierre 48 (immobilier d’habitation à Paris et en région parisienne) et Interpierre (bureaux et locaux d’activité) » et un nouveau produit à l’étude. Parallèlement, le groupe recherche aussi des opportunités de création d’OPCI à règles de fonctionnement allégées destinées aux acteurs institutionnels aussi bien dans le cadre de sa politique d’investissements indirects, qu’en simple prestataire.
A propos de PAREF
Le groupe PAREF se développe sur deux secteurs d’activités complémentaires, d’une part l’investissement commercial et résidentiel avec la détention de divers immeubles commerciaux en région parisienne et en province, ainsi que des immeubles d’habitation à Paris acquis en usufruit temporaire ; de l’autre la gestion pour compte de tiers avec sa filiale PAREF Gestion, qui gère 4 SCPI et des OPCI.
Au 30 juin 2012, le groupe PAREF détient un patrimoine immobilier de 166 millions d’euros. Parallèlement, PAREF gère 622 millions d’euros d’actifs pour compte de tiers.
Le 9 novembre 2012, au cours de 34,55 euros, sa capitalisation boursière s’élève à 41,8 millions d’euros.
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