La société de gestion filiale de la BPCE et de la Caisse des dépôts a présenté mardi 7 avril ses SCPI à ses partenaires CGPI ses deux principales SCPI. Lafitte Pierre va lancer très prochainement une augmentation de capital de 50 millions d’euros.
Dans un contexte marqué par l’incertitude sur l’ampleur et le calendrier de la reprise économique qui se double d’interrogations sur le maintien, au cours des prochaines années, de l’évolution des taux d’intérêt qui provoquent un intérêt soutenu de toutes les catégories d’investisseurs pour l’immobilier tertiaire en France, NAMI AEW – Europe entend faire briller ses atouts dans la gestion de SCPI.
Devant une assistance de conseillers en gestion de patrimoine indépendants (CGPI), Louis-Renaud Margerand, directeur du développement de NAMI AEW – Europe, et Emmanuela Pilleux, responsable des partenariats, se sont attachés à faire ressortir la marque de fabrique des SCPI Fructipierre et Lafitte Pierre, deux mid cap, dont les capitalisations atteignent respectivement 700 et 431 millions d’euros. Elle tient en deux qualités : de bons track record et la sécurité que leur confèrent leurs réserves distribuables massives. Sécurité encore quand Louis-Renaud Margerand rappelle qu’il est un « petit collecteur avec seulement 130 millions d’euros en 2014 » ayant choisi le régime du capital fixe pour adapter le volume de souscription aux nécessités de moderniser le patrimoine de ses véhicules sans les déséquilibrer. Ainsi la SCPI Lafitte Pierre va-t-elle lancer très prochainement une augmentation de capital d’une cinquantaine de millions d’euros au prix de 415 euros par part (25 parts minimum pour les nouveaux associés) représentant un peu moins de 12 % de la capitalisation actuelle du fonds, et Fructipierre attendra la fin de l’année pour lancer la sienne.
Pour ce qui est du track record, Lafitte Pierre affiche un taux de rendement interne de 9,01 % sur 5 ans et de 10,34 % sur 10 ans alors que Fructipierre campe sur un TRI de 7,61 % sur 5 ans et de 9,53 % sur 10 ans. Des taux sensiblement supérieurs à la moyenne des SCPI de bureaux (5,27 % sur 5 ans et 8,42 % sur 10 ans. Quant aux réserves composées des plus-values encaissées mais non distribuées et du report à nouveau, ils représentent 13 mois de distribution pour Lafitte Pierre et 17 mois pour Fructipierre : « des SCPI qui disposent d’autant de réserves, c’est très rare » se plaît à souligner Louis-Renaud Margerand. D’autant que si Fructipierre a distribué 2 euros de plus-values en 2012, 3 euros à ce titre en 2013 et 6 euros en 2014, la remontée de son taux d’occupation de 5 points au premier trimestre de 2015 qu’a annoncée lors de la réunion Emmanuela Pilleux devrait permettre de revenir à une distribution plus en phase avec l’exploitation et les loyers encaissés. En 2015, les distributions de 22,50 euros et de 20 euros par part de Fructipierre et de Lafitte Pierre seront maintenues, offrant respectivement des rendements de 4,87 % pour Lafitte Pierre et de 4,82 pour Fructipierre, et donc un couple rendement/risque satisfaisant.
Quand on regarde les patrimoines de ces SCPI, c’est à nouveau la sécurité qui apparaît puisque Fructipierre est investie à 47 % à Paris et à 45 % en Ile de France, les marchés les plus résilients, alors que Lafitte Pierre se veut un véhicule d’investissement reflétant la juste pondération de l’ensemble des actifs tertiaires de l’Hexagone. Et c’est également pour limiter le risque des associés de ces SCPI que NAMI AEW rechigne à saisir le levier de l’endettement qu’elle n’utilise qu’à hauteur de 10 % de la valeur du patrimoine de ses SCPI.
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