La société de gestion annonce la création de la SCPI Urban Pierre 2. Elle succède à Urban Pierre 1 qui a collecté l’an dernier 16,3 millions d’euros pour porter sa capitalisation à 25 millions d’euros. Comme celle-ci Urban Pierre 2 relève de la catégorie des SCPI de déficit foncier. S’inscrivant dans le régime de droit commun du déficit foncier, le montant des souscriptions n’est pas soumis au plafonnement des niches fiscales. Urban Pierre 2 permet à ses associés de déduire la quote-part de leur souscription affectée aux travaux de rénovation (près de 54 % de la souscription).
Ce dispositif a connu en 2012 un décollage en voyant tripler ses encours de SCPI à 42,2 millions d’encours. Ce compartiment dont la capitalisation reste limitée à 0,16 des 27,22 milliards d’euros d’encours totaux des 150 SCPI est parvenu à attirer 1,20 % de la collecte nette de l’année 2012. Ce dispositif apparaît à même de séduire une clientèle d’épargnants fortement fiscalisés et disposant le plus souvent de revenus fonciers. Le moindre intérêt du régime Scellier a par ailleurs mis en évidence les vertus de cette optimisation fiscale.
A l’image de sa grande sœur, Urban Pierre 2 vise l’acquisition d’un patrimoine d’immeubles « bourgeois » en cœur de ville, à usage d’habitation et de commerces en pied d’immeuble.
Les souscriptions seront reçues du 10 avril 2013 au 29 décembre 2014 au prix de 500 euros par part, dont 72 euros de primes d’émission. Le minimum de souscription est fixé à 10 parts.
pierrepapier.fr