Soumises à la critique des hôteliers, les locations d’appartements qui se sont beaucoup développées avec Internet, subissent maintenant les foudres de la Mairie de Paris.
Selon la Mairie de Paris, ce seraient près de 20 000 logements qui auraient ainsi été soustraits au marché locatif traditionnel depuis 5 ans. La collectivité locale voit dans cette concurrence la cause d’une attrition du parc immobilier locatif privé traditionnel et un facteur d’inflation des loyers et des prix des logements.
Pour combattre ce phénomène, la Ville de Paris entend mettre en œuvre les prérogatives que lui confère depuis 2009 son contrôle des changements d’usage des locaux d’habitation. Parallèlement à l’initiative de Jean-Yves Mano, adjoint chargé du logement, le 23 janvier prochain, tous les acteurs concernés (agences immobilières, associations de propriétaires, etc…) seront réunis pour échanger sur les conditions d’application de cette loi dans le respect de l’intérêt de tous.