Par un bref communiqué publié dans la soirée du mardi 4 octobre, on a appris que le conseil d’administration de la société foncière Gecina avait décidé de mettre fin aux fonctions de Christophe Clamageran, directeur général, « en raison de divergences sur les priorités dans la mise en œuvre de la stratégie de Gecina ». Le président Bernard Michel a été aussitôt nommé président-directeur général.
Ce départ n’a pas tout à fait surpris dans le monde de l’immobilier coté, où des signes d’un certain malaise étaient apparus au cours des dernières semaines. Il n’en demeure pas moins que ce changement à la tête du groupe soulève des interrogations quant à la politique qui sera suivie après le départ de M. Clamageran, même si l’on peut supposer que le recentrage sur les secteurs les plus porteurs sera toujours d’actualité.
La Bourse ne s’est pas trop émue de ce limogeage pour le moins brutal. Sur un marché rendu très optimiste par l’espoir d’une prochaine recapitalisation des banques européennes qui en ont besoin, le CAC 40 a monté le mardi 5 de 4,33 %. Les foncières étaient aussi en hausse, mais de façon plus modérée, avec une progression de 1,74 % de l’indice IEIF SIIC France, et le cours de Gecina a suivi le mouvement avec une progression de 1,19 %, au quatorzième rang du secteur (4,09 % de hausse pour Unibail-Rodamco, 3,53 % pour Terreis, etc.). Depuis le début de l’année, le titre est en repli de 22,6 %.