La nouvelle entité dispose d’un patrimoine de 2,3 milliards d’euros de bureaux principalement à Paris. Sa capitalisation de 1,2 milliard d’euros la rend incontournable dans le secteur des SIIC.
Après avoir perdu un peu de terrain à la reprise des cotations, à la veille de l’Ascension, dans le sillage de l’assemblée générale entérinant la fusion de Foncière de Paris avec la Foncière des 6e et 7e arrondissements de Paris, le titre de la société absorbante s’est repris lors des deux séances suivantes. Il a terminé la semaine à 117,80 euros. Depuis le début de l’année, le titre Foncière de Paris affiche une avance de près de 18 %.
Les actionnaires de Foncière de Paris et de Foncière des 6e et 7e arrondissements de Paris, réunis ce jour en assemblée générale extraordinaire, ont approuvé la fusion entre Foncière de Paris, société absorbante, et Foncière des 6e et 7e arrondissements de Paris, société absorbée. La parité de fusion retenue est de 3 actions Foncière de Paris pour 17 actions Foncière 6e et 7e arrondissements de Paris. En rémunération des apports, Foncière de Paris a procédé à une augmentation de capital d’un montant de 54 988 200 euros, par l’émission de 3 665 880 nouveaux titres attribués aux actionnaires de Foncière des 6e et 7e arrondissements de Paris. La radiation des titres Foncière des 6e et 7e arrondissements de Paris a été demandée à NYSE Euronext.
Le nouvel ensemble offre un ensemble cohérent pour un nouvel acteur de poids dans le secteur des sociétés d’investissement immobilier cotées (SIIC). Avec une capitalisation de 1,2 milliard d’euros pour un patrimoine immobilier dont la valeur d’expertise atteint 2,3 milliards d’euros, Foncière de Paris va devenir incontournable pour les gérants indiciels qui prennent comme référence l’indice européen EPRA. Parallèlement, cette société offre une exposition aux bureaux de la capitale très pure puisque 89% de son patrimoine est situé à Paris et dans les Hauts-de-Seine tandis que le reste de la région parisienne représente 10% et la province seulement 1 %. Soumise comme les autres foncières de bureaux à la pression des occupants lors des renégociations de baux, Foncière de Paris est mieux armée que ses concurrents en raison de la localisation de ses immeubles.
Le nouvel ensemble gère son passif avec une prudence – la dette représente 44 % de la valeur des actifs – qui lui a permis d’abaisser le coût de sa dette à 2,61 % à la fin 2014 contre 3,17 % un an plus tôt. Parallèlement, la maturité de la dette a été allongée d’une année à 3,9 ans. Et on peut s’attendre à une poursuite du coût de la dette en 2015.
Selon la société, « à l’avenir, la simplification de l’organisation et la mise en commun des moyens de ces deux entités devraient permettre d’optimiser la création de valeur pour l’actionnaire et d’assurer la poursuite de la croissance régulière du dividende. » Sur ce terrain, force est de reconnaître que Foncière de Paris n’a jamais déçu puisque le dividende a toujours été en croissance depuis la cotation de la société en 1989. Celui versé au titre de 2014 – 6,1 euros – offre au titre un rendement de 5,2 %.
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