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    Entretien avec Eric Charpentier, Directeur Général, Crédit Mutuel Nord Europe

    Par Frédéric Tixier10 juillet 20168 Mins de lecture
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    Crédit Mutuel Nord Europe a soutenu l’initiative d’Euryale AM, le gestionnaire de la SCPI de partage Pierre Santé[1]. Eric Charpentier, son Directeur Général, explique le positionnement sociétal de son groupe, et s’exprime sur le marché de la distribution des fonds immobiliers non cotés, SCPI en tête. Il s’oppose très clairement à la réforme du crédit envisagée par les régulateurs bancaires mondiaux.

    Votre établissement vient de verser une contribution importante à l’Institut du Cerveau et la moelle épinière (ICM). Pourquoi ce don, et pourquoi maintenant ?

    Eric Charpentier – Crédit Mutuel Nord Europe est donataire de l’ICM depuis plusieurs années. Plus récemment, nous nous sommes associés à l’initiative portée par la société Euryale Asset Management de créer un fonds immobilier de partage – une SCPI, en l’occurrence -, qui nous permettait de verser une autre contribution à ce même institut. La somme de 35 000 € que nous avons remise le 4 juillet au Professeur Gérard Saillant, Président du conseil d’administration de l’ICM, représente 0,7% de la collecte brute réalisée en 2015 par nos réseaux sur la SCPI Pierval Santé. Je précise que ce montant est supérieur à celui que verse annuellement CMNE, en tant que donateur direct, et que nous espérons qu’il sera encore plus élevé au cours des prochaines années…

    Qu’est-ce qui vous a le plus séduit dans la démarche d’Euryale AM : le principe d’une SCPI de partage, ou le choix de la fondation ICM ?

    Eric Charpentier – La démarche d’Euryale AM est intéressante à plus d’un titre, et notamment parce qu’elle a fait le choix d’affecter les dons recueillis à une cause bien identifiée. Le fait que le destinataire des dons soit un partenaire avec lequel nous étions déjà en contact a simplement été un accélérateur de notre prise de décision. J’ajoute que cette initiative s’inscrit totalement dans notre démarche de banquier responsable, et soucieux à ce titre de favoriser toutes les actions en mesure d’apporter des solutions aux problèmes générés par le vieillissement de la population. Or l’ICM est un centre de recherche de dimension internationale, sans équivalent dans le monde, et qui contribue à la mise au point de traitements pour les lésions du système nerveux. A ce titre, il participe pleinement à la lutte contre les effets du vieillissement, et des états de dépendance qu’il peut entraîner.

    Quels autres projets ou actions soutenez-vous, notamment à travers la Fondation CMNE ?

    Eric Charpentier – La fondation CMNE est dotée d’un million d’euros par an, et agit prioritairement dans les domaines de la culture et de la formation. Nos différentes actions en faveur de l’ICM sont d’ailleurs portées par la banque elle-même, en lien avec notre approche sociétale du vieillissement. Les interventions de la fondation ont pour but de favoriser l’accès au plus grand nombre. Elle soutient, par exemple, l’Orchestre national de Lille, en finançant des billets à prix réduit. Ou l’Opéra de Lille, en sponsorisant la mise en place d’écrans géants retransmettant la représentation.

    En tant qu’actionnaire majoritaire du groupe La Française, et de sa filiale dédiée aux actifs immobiliers, quel regard portez-vous sur l’industrie des fonds immobiliers non cotés, et sur son succès croissant, notamment auprès des investisseurs privés ?

    Eric Charpentier – L’investissement dans l’immobilier est aujourd’hui, en tout état de cause, intéressant à la fois en termes de rendement et d’opportunité. Nous vivons désormais dans une économie de taux administrés et l’immobilier figure parmi les rares actifs à offrir des rémunérations supérieures à celles des obligations d’Etat. Le problème, c’est que tout le monde n’a pas forcément les moyens d’investir dans l’immobilier en direct, ni de répartir ses investissements entre plusieurs biens. Les produits de la pierre papier sont en ce sens une véritable opportunité, puisqu’ils cumulent les avantages de l’accessibilité – leur prix d’acquisition est souvent peu élevé – et de la diversification, y compris géographique, puisque leurs portefeuilles sont répartis sur plusieurs dizaines, voire centaines d’actifs différents.

    La pierre-papier aurait donc aussi pour mission de « favoriser l’accès au plus grand nombre », pour reprendre votre expression, de la classe d’actif immobilier. Or, on constate que les produits de la pierre-papier, notamment les SCPI, restent réservés, en matière de distribution dans les réseaux bancaires, à une certaine « élite ». Autrement dit,  seuls les clients les plus fortunés, adressés par les départements gestion privée, se voient proposer ce genre de placement. N’est-ce pas paradoxal ?

    Eric Charpentier – Ce manque de « démocratisation » que vous dénoncez est lié au devoir de conseil du prescripteur, et à la pression – fort légitime par ailleurs – que les autorités de tutelle font peser sur les modalités de commercialisation de ce type de produits. A partir du moment où un placement est susceptible de subir une variation de sa valeur, il ne peut s’adresser qu’à des épargnants dont l’appétence au risque est jugée compatible. Dans le cas des SCPI, ce risque de variation est sans doute assez faible, et s’estompe sur la durée. Il n’en est pas moins réel. Ce qui explique pourquoi les producteurs de ces fonds, comme leurs distributeurs, ne peuvent se permettre de le proposer à tout un chacun.

    Les souscripteurs de SCPI, quand ces dernières sont gérées par des sociétés non liées à des groupes bancaires, ont par ailleurs souvent bien du mal à financer leur acquisition par emprunt. Cette situation vous paraît-elle normale, alors même que la spécificité du système de crédit à la française privilégie la signature de l’emprunteur, et pas la valeur du bien à financer ?

    Eric Charpentier – Je ne pense pas, d’une manière générale, que les réseaux bancaires fassent aussi systématiquement preuve d’un tel ostracisme. En ce qui nous concerne, et cela vaut pour tous les actifs risqués, nous préférons évidemment financer les produits gérés par des sociétés de gestion que nous connaissons – et apprécions -, qu’elles soient filiales du groupe ou non. Mais surtout, là encore parce que les SCPI ne sont pas assorties d’une garantie en capital, nous refusons de toute façon d’en financer l’acquisition à 100%. Et nous incitons, voire imposons à nos clients de contracter un crédit amortissable plutôt qu’un crédit in fine, pour des raisons évidentes de protection des épargnants. C’est, encore une fois, une conséquence de notre devoir de conseil, et de l’attention portée par le législateur à ce type d’opérations à effet de levier, que les tribunaux n’hésitent d’ailleurs pas à sanctionner en cas d’abus manifeste. Notre enveloppe de financement dédiée au financement de ces produits est relativement limitée, et son allocation dépend plus directement de la qualité de l’emprunteur que nous acceptons de financer, que du gestionnaire dudit produit. Même si nous tenons bien évidemment compte de la nature et des risques spécifiques à l’actif sous-jacent financé.

    Quel jugement portez-vous sur la possible réforme des modalités de distribution du crédit envisagée par les régulateurs bancaires mondiaux ?

    Eric Charpentier – C’est clairement une tentative qui vise à briser le système de crédit français. Il convient d’ailleurs de rappeler que cette « évolution » a essentiellement été poussée par les opérateurs anglo-saxons au sein de l’Europe. Et j’avoue que, si le Brexit pouvait avoir au moins une conséquence positive, ce serait l’abandon de ce projet de réforme… Sur le fonds, il faut bien comprendre quelles en seraient les implications à savoir le transfert du risque de crédit des banques vers le client final. Si ce texte était adopté, cela voudrait dire que la seule manière de distribuer des crédits, dorénavant, serait de tenir compte uniquement de la valeur du gage (le « loan to value » anglo-saxon), et non plus de la qualité de l’emprunteur. En outre, la réforme vise également à bannir les crédits à taux fixe -en instaurant une exigence de fonds propres supplémentaires pour les banques-, au profit des seuls taux variables. Mais veut-on réellement instaurer un système à l’anglo-saxonne, où la banque n’est plus que l’intermédiaire d’une titrisation à venir, et se contente de toucher une commission ? Ce projet témoigne d’une totale incompréhension de l’écosystème européen, et plus encore français. Dans les pays anglo-saxons où cette philosophie est mise en œuvre, plus particulièrement aux Etats-Unis, il existe des agences de refinancement qui garantissent la cohérence du système. Ces agences n’existent pas en Europe. Les régulateurs ne se rendent visiblement pas compte qu’ils proposent une « américanisation » du système bancaire européen, sans disposer des outils adéquats. Je suis donc clairement, comme je pense l’ensemble de la place parisienne, très réservé quant à l’instauration d’un tel modèle. Il risquerait de conduire non seulement à une déstructuration des banques – ce qui est déjà un sujet pour le moins important -, mais également à une déstructuration de nos économies – ce qui l’est encore davantage.

    Propos recueillis par Frédéric Tixier

    [1] Lauréat du Prix de l’Innovation Pierre Papier 2016

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    Journaliste financier, il a collaboré à de nombreux magazines et quotidiens (Les Echos, La Tribune, Le Monde, Option Finance, l’Agefi, MTF, La Vie Financière, 60 Millions). Très tôt passionné par la digitalisation, il a été au début des années deux-mille le directeur éditorial du projet de banque en ligne Zebank (devenue Egg). Il est conseil éditorial auprès de banques et de sociétés de gestion françaises et internationales. Son ambition : apporter les meilleures informations et surtout des analyses précises, pointues, pertinentes permettant aux Conseils de renforcer la qualité de leurs services

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