Lancée en juillet 2014, la troisième SCPI de déficit foncier du groupe Advenis a collecté 32,7 M€ depuis sa création, dont 23,7 en 2015. Un montant un peu en deçà des ambitions initialement affichées, mais qui n’empêche pas la société de gestion d’envisager prochainement un nouveau lancement sur ce créneau. La SCPI Renovalys 5 a déjà réalisé huit acquisitions.
« Renovalys 5, la troisième SCPI de déficit foncier du groupe Advenis, rencontre le même succès commercial que les deux SCPI de déficit foncier précédentes », indique Advenis dans un communiqué publié le 18 janvier. La société de gestion a décidé d’en finaliser la collecte, à 32,7 M€, mais précise qu’une nouvelle SCPI devrait rapidement venir enrichir l’offre en SCPI du groupe.
Clôture à 8 acquisitions – Après une première acquisition début 2015 sur une partie de l’immeuble de la Banque de France situé au cœur de la presqu’île de Lyon, la SCPI Renovalys 5 est à ce jour totalement investie. La SCPI s’est portée acquéreur de huit biens au total, tous dotés d’emplacement de prestige dans de grandes métropoles. Outre l’immeuble lyonnais, Renovalys 5 a acquis des biens dans le 16e arrondissement de Paris (avenue Malakoff), à Lille (rue de Solférino et rue Jean-Jacques Rousseau), sur le vieux port de Marseille (quai Rive Neuve), à Valenciennes (Hôtel du Hainaut), dans le quartier des antiquaires de Grenoble (rue Auguste Gâché) et à Nîmes (rue Dorée). La SCPI Renovalys 4, qui capitalise environ 40 M€, détient quant à elle 13 immeubles.
Gamme à venir ? – Advenis, qui fait partie des rares gestionnaires avec Urban Premium à gérer plusieurs SCPI de déficit foncier, confirme donc son intention de sortir prochainement un nouvel opus de la série Renovalys. Il devrait être dédié à ce régime fiscal spécifique, comme les versions 2, 4 et 5, Advenis n’ayant pas l’intention de revenir sur le régime Malraux (opus 1 et 3), désormais d’ailleurs totalement « exécuté » par la loi de finances pour 2016. Advenis s’est par ailleurs lancée en juillet dernier sur le marché des SCPI européennes avec la création d’Eurovalys, spécialisée sur le marché immobilier allemand où elle a effectué sa première acquisition en novembre dernier.
Le régime du déficit foncier – Précisons que le régime fiscal du déficit foncier permet aux propriétaires bailleurs d’imputer les déficits fonciers générés par des travaux de rénovation sur leurs revenus fonciers existants, sans aucune limite, et sur leur revenu global, dans la limite de 10 700 euros par an. Pour les contribuables ne disposant pas de revenus fonciers, le déficit s’impute donc directement sur le revenu global dans la limite de 10 700 euros par an. Un régime qui s’adresse en premier lieu aux foyers fiscaux disposant de revenus fonciers soumis à une tranche d’imposition élevée.
Et placement de long terme – Rappelons aussi qu’il s’agit d’un investissement de long terme, comme le souligne la notice de la plupart des SCPI de déficit foncier telle Renovalys 5 qui précise que « la durée recommandée de détention des parts de la SCPI est de 16 ans, ce qui correspond à la durée de vie de la SCPI ; sachant qu’en l’absence probable de marché secondaire, le souscripteur ne peut espérer récupérer son argent qu’à partir de la dissolution de la société. La durée d’immobilisation totale de l’investissement est d’environ 18 ans pour permettre la liquidation totale des actifs ». Enfin, rappelons aussi que l’AMF a récemment mis en garde les souscripteurs sur « la fiscalité en fin de vie des SCPI ‘’Malraux’’ et ‘’Déficit foncier’’ ». Une mise en garde qui ne se justifie toutefois qu’en raison des changements incessants de la fiscalité sur les plus-values immobilières, dont la durée d’exonération est passée en moins de 3 ans de réformes fiscales de 15 ans à 30 ans, puis de 30 à 22 (hors CSG/CRDS)…
A propos d’Advenis Investment Managers
Advenis Investment Managers (AIM) est la société de gestion du groupe Advenis. Agréée par l’AMF, AIM a développé un pôle de compétences unique en allocation d’actifs, long only et en gestion performance absolue. AIM jouit aussi d’un savoir-faire reconnu dans le domaine de la gestion collective d’actifs immobiliers notamment dans l’immobilier ancien à réhabiliter.