Comment les SCPI suivent-elles le mouvement du digital ? Immeubles, locataires, associés, la gestion des données est un enjeu majeur pour les gestionnaires de SCPI. Le digital leur apporte un soutien inestimable. L’analyse de Gilles Dupuis, fondateur et président de My REM, face caméra.
La force de la SCPI, c’est d’avoir beaucoup d’immeubles. Beaucoup de locataires. Et beaucoup d’associés. Ce qui donne beaucoup de beaucoup… Et, donc, pose problème.
SCPI : un problème… de données ?
Les SCPI ont énormément de données à gérer, à tout moment. Alors, pour comprendre comment cela se passe, soulevons le capot de la SCPI. Il y a, d’abord, l’immeuble. Son emplacement. Sa composition. Sa destination : commerce, bureau, habitation. Il faut décrire tout cela. C’est la tâche effectuée par un premier logiciel.
Une SCPI, c’est aussi des locataires…
Parfaitement. Car cet immeuble, il est occupé. Il y a donc des locataires. Là encore, il faut savoir qui ils sont. Ce dont ils ont besoin. Il faut aussi leur facturer les loyers, évidemment. Et ça, c’est encore un autre logiciel, à même de traiter d’autres données. J’ajoute que, pour que le locataire se sente bien, il faut s’en occuper. S’occuper de l’immeuble. L’entretenir, y faire des travaux, le suivre. Et ça, c’est encore un autre logiciel. Tous ces logiciels, toutes ces données, il faut les synthétiser. On peut le faire au sein d’un « cockpit ». Qui donne une direction. Et un accès à tous les « boutons » de contrôle.
Et aussi des associés…
Tout aussi important, les SCPI ont des associés. Eux aussi, il faut aussi les « décrire ». Il y a, on le sait, les cas « classiques ». Ceux qui souscrivent en pleine propriété, qui payent « cash ». Mais chaque associé est unique. Il y a ceux qui souscrivent des SCPI en pleine propriété. Mais aussi ceux qui souscrivent en démembrement de part. Ceux qui sont des personnes morales. Ceux qui sont mineurs. Voire mineurs protégés. Ce sont tous des cas particuliers. Qu’il faut être en mesure de décrire, et de gérer, encore une fois, via un logiciel.
Associés qu’il faut également informer…
Et puis ces associés, effectivement, il faut les faire « vivre ». Et pour les faire vivre, on va leur donner de l’information. Via le bulletin trimestriel. Via l’information sur le rendement des immeubles. Car ces fameux loyers, ils deviennent des dividendes. Il faut donc informer les associés des SCPI du versement de leurs dividendes. Il faut également les convoquer, chaque année, aux assemblées générales. Et, plus globalement, leur fournir régulièrement des informations sur l’état de la société de gestion, sur l’état du patrimoine de leur SCPI. Ces associés, il faut aussi gérer leur « mobilité ». Leur sortie éventuelle. Ou la transmission de leurs parts. Leur démembrement. Ou bien encore, gérer leurs nouvelles souscriptions
Le digital sous le capot de SCPI…
Toutes les données gérées par ces logiciels, on peut les retrouver synthétisées dans un « cockpit ». C’est cet outil qui va permettre à la société de gestion de piloter toutes ses données. Sous le capot des SCPI donc, beaucoup de données, beaucoup de logiciels. Historiquement, les logiciels n’étaient pas très communicants entre eux. Mais avec la révolution du digital, il y a de plus en plus d’échanges de données. Finalement, aujourd’hui, les sociétés de gestion sont de mieux en mieux équipées pour gérer les SCPI.
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A propos du groupe My REM(i)
Le groupe My REM est constitué d’une holding et de 3 structures opérationnelles. La première, My REM Bi (Business Intégration) spécialisée dans l’intégration d’une solution de décisionnelle (My REPORT) et de GED (DOCUWARE) autour de projet d’intégration en vertical gestion d’actif et de passif. La deuxième, My REM Conseil accompagne en Conseil en stratégie, Conseil en management, Conseil en organisation et Conseil en transformation. La troisième, My REM Digital est un éditeur de solution / application dans la gestion de l’actif et du passif. Sur la gestion d’actif, 4 applicatifs accompagnent vos projets : MyCartImm, Tender (Portail de la relation locataire), Broker, et Tender (Portail de gestion des appels d’offres). Au niveau de la gestion du passif, 3 applications accompagnent les sociétés de gestion. Extranet Passif, E-SOUS et DiligenciO.
(i) Information extraite d’un document officiel de la société.