Thierry Sevoumians, directeur général de La Française AM Finance Services, explique pourquoi épargnants, conseillers en investissement, et assureurs, sont sur la même longueur d’onde sur le sujet SCPI. Face caméra…
Nous vivons actuellement une période très particulière entre le monde des SCPI et le monde de l’investissement. C’est une période de « lune de miel » qui dure. Pourquoi ? Car nous sommes véritablement dans un « alignement de planètes ».
Le premier acteur de cet alignement, c’est le client.
Un client qui s’intéresse désormais au produit SCPI. On comprend pourquoi. Car quand il regarde la performance dudit produit, elle est très intéressante. Et pas seulement sur l’année qui vient de s’écouler. Sur de plus longues périodes, 10, 20, 30 ans, la performance des SCPI est assez extraordinaire.
Elle se distingue en outre particulièrement au sein de l’univers d’investissement des contrats d’assurance-vie. Quand on sait que les fonds en euros affichent aujourd’hui des performances de l’ordre de 1%, il est normal de s’intéresser aux SCPI.
Le couple rendement-risque d’une SCPI est également assez particulier. Peu de produits offrent un tel positionnement.
Enfin, les clients ont maintenant une connaissance plus précise du produit SCPI. Ils sont plus matures. Ils savent ce qu’ils achètent…
Le deuxième acteur de cet alignement, c’est le conseiller
Et le monde de l’investissement, au sens large. Les conseillers ont aujourd’hui, véritablement, intégré le produit SCPI dans leurs allocations. Les SCPI sont regardées, analysées de manière très professionnelle. Cela, nous le constatons dans les questions qui nous sont posées. Tant sur le produit lui-même, sur son fonctionnement, que sur son environnement de marché. Il y a donc là aussi plus de maturité sur le produit SCPI, et c’est très bien. Cette remarque vaut à la fois pour l’investissement en direct que pour la souscription via un contrat d’assurance-vie.
Les assureurs sont d’ailleurs le troisième acteur de cet alignement.
Ils font aujourd’hui la « part très belle » aux SCPI. Leur attitude, vis-à-vis de ces produits, était un petit plus « contrainte » il y a encore deux ou trois ans. Mais dorénavant l’UC immobilière est la grande gagnante des transferts fonds en euros vers UC.
A tel point que les assureurs sont aujourd’hui en train de prendre un deuxième virage
Celui des SCI (société civile immobilière). Ces dernières sont en train de prendre le pas sur les SCPI. Et il va se produire le même phénomène sur les SCI que celui que l’on a pu observer sur les SCPI. C’est-à-dire le passage de catégories de produits assez conventionnels (bureaux, commerces, Paris, province) à des catégories de produits plus sectorisés (Europe, santé…). Y compris et notamment les produits dits « durables ». Ce point est très important, notamment pour maintenir les locataires en place.
Avec les SCI, le traitement est en outre plus intéressant pour le client. Il rentre à une valeur, il sort à une valeur, avec une mutualisation des actifs encore plus importante que sur les SCPI.
Un autre « match » est en préparation : le match de l’épargne retraite
Car, quel support rime le mieux avec la retraite que le support immobilier ? Ce sera donc le match d’un arbitrage entre collecte via l’assurance-vie et collecte via l’épargne retraite.
Dans les deux cas, les conseillers doivent savoir que nous répondrons présents…
Propos recueillis par pierrepapier.fr
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(i) Information extraite d’un document officiel de la société
