Un placement financier rentable ? Les questions les plus simples sont parfois les meilleures. Oui, il en existe un ! D’une étonnante simplicité. Mais attention, il faut toujours comprendre avant de se lancer. Et se lancer intelligemment.
SOMMAIRE
1 – Comprendre comment fonctionne un placement financier
2 – Connaître la seule méthode financière incontestée
3 – Diversifier son placement mais pas trop
4 – Ouvrir un Plan d’Épargne en Actions (PEA)
5 – Décider intelligemment le montant versé mensuellement
6 – Réinvestir les dividendes
7 – Profiter de la tranquillité
L’assurance d’une belle rentabilité
Une stratégie gagnante pour l’immobilier en Bourse
Il y a des questions que les conseils en placements n’aiment pas. Est-ce que la Bourse va monter ? Est-ce le moment d’acheter un appartement ? Quelle est la meilleure SCPI ? Que pensez-vous de l’or ? Où trouver le meilleur rendement ? Les réponses sont délicates, car on ne peut pas résumer le monde de l’investissement en un simple quizz. La preuve, si votre conseiller avait su ne serait-ce qu’une ou deux fois dans sa vie quelle action allait monter, ou quel placement allait surprendre tout le monde, cela ferait longtemps qu’il serait riche et qu’il vivrait du rendement de son capital !
Mais il y a des questions qu’on ne peut s’empêcher de se poser. Une en particulier. Existe-t-il un placement qu’il faut faire absolument, sans attendre d’autres conseils ?
Eh bien oui ! Et on ne le répètera jamais assez.
Tout ce qu’il faut savoir tient en sept points, chacun très facile à expliquer.
1 – Comprendre comment fonctionne un placement financier
Quand on parle de placement financier, on désigne soit des actions d’entreprises soit des obligations.
On ne fait pas fortune avec les obligations. Ce sont en effet des emprunts, qui versent un intérêt annuel et sont remboursés à l’échéance. Quand l’État ou des grandes entreprises émettent des obligations, celles-ci répondent bien au critère de la sécurité. Mais pas plus.
En revanche les actions d’entreprises peuvent permettre de gagner beaucoup d’argent, puisqu’en Bourse elles ne cessent de monter et de descendre. Si l’on pouvait acheter plutôt en bas et vendre plutôt en haut, ont réaliserait de belles performances…
Impossible ? Dangereux ? Illusoire ? Eh bien non, justement.
2 – Connaître la seule méthode financière incontestée
Pas besoin de capital pour commencer. Imaginez que vous mettiez par exemple 100 euros par mois en Bourse. Tous les mois sans exception. Pendant plusieurs années. Ce qui se passe est étonnant. Puisque votre montant mensuel est fixe en euros, quand la Bourse monte, vous achetez moins d’actions. Quand elle baisse vous en achetez un plus grand nombre. Voilà la clé de la rentabilité ! Réussir d’emblée, sans avoir à réfléchir, ce que tout financier rationnel ou téméraire cherche à réaliser, à savoir ne pas suivre les hausses et acheter plus pendant les baisses.
Cette méthode a fait ses preuves, des centaines d’études universitaires montrent. Pendant toutes les périodes de dix, vingt ou trente ans, les personnes qui l’ont pratiqué ont toujours gagné. Parfois des gains robustes, parfois des performances formidables. Sur toutes les Bourses du monde, dans tous les pays.
D’accord, c’est du moyen ou long terme. Mais quand on cherche à organiser au mieux sa vie financière, on imagine que l’on va vivre un certain temps !
Alors comment faire en pratique ?
3 – Diversifier son placement mais pas trop
Si l’on choisit une action en particulier, et qu’on décide d’y investir chaque mois un montant fixe, la rentabilité sera extraordinaire si l’entreprise est une « success story ». Il suffit de songer par exemple au fabuleux destin de l’action Apple. Mais comment le savoir à l’avance ? On peut aussi bien se tromper, et partir vers la catastrophe. Adieu les rendements espérés…
L’OPCVM (Organisme de Placement Collectif en Valeurs Mobilières) est là pour cela. Il s’agit d’un grand portefeuille, dans lequel de nombreuses entreprises sont représentées. Et ce portefeuille bénéficie en plus d’une gestion par des professionnels.
Il est capital de choisir une zone géographique en particulier. Autrement dit on sélectionne plutôt un OPCVM « actions françaises », ou plutôt « britanniques » ou encore « zone euro » ou « américaines ».
Le degré de diversification est alors suffisant. Le risque d’une seule ou de quelques actions malheureuses est éliminé. L’OPCVM verra son évolution suivre à peu près les performances de la Bourse retenue.
Mais cette diversification n’est pas excessive, ce qui est très important ici. Si l’on prend en effet un portefeuille trop large, incluant différentes zones dans le monde, on risque de lisser les performances. Or on ne veut pas lisser, on veut connaitre des hauts et des bas ! Plus il y aura de fluctuations, plus cette méthode de versements mensuels sera rentable.
4 – Ouvrir un Plan d’Épargne en Actions (PEA)
Cela vous permettra de ne payer aucun impôt, ni sur les plus-values ni sur les dividendes.
Vos gains en capital (plus-values) ou en rendement (dividendes) ne supporteront que les prélèvements sociaux. Soit 17,20 % à la date de publication de cet article.
Deux conditions seulement :
- Ne pas verser plus de 150 000 euros sur votre PEA. Pas difficile…
- Ne pas retirer une partie ou tout ce que vous avez mis, dans les cinq années après l’ouverture. Sinon, vos gains seraient normalement fiscalisés.
C’est la raison pour laquelle le point 5 est décisif pour la réussite de votre placement.
Attention, les OPCVM « immobiliers », donc composés de Foncières cotées, ne sont pas admissibles au PEA. Mais la stratégie d’investissement que nous expliquons ici fonctionne aussi très bien avec les actions immobilières. Vous trouverez comment faire dans l’encadré à la fin de cet article. |
5 – Décider intelligemment le montant versé mensuellement
Vous allez maintenant souscrire chaque mois le même montant en euros de l’OPCVM que vous avez choisi. Nul besoin d’effort ou de discipline : il suffit de mettre en place un ordre de virement mensuel de votre compte courant vers votre PEA.
En cas de problème vous pouvez toujours suspendre ou annuler l’ordre de virement. Mais il faut garder à l’esprit que la rentabilité étonnante de ce système provient précisément de la régularité des investissements.
Il vaut donc mieux choisir un montant trop faible, et s’y tenir dans le temps. Quitte, si votre situation évolue, à augmenter le montant du virement mensuel quand vous savez que vous pourrez tenir ensuite sans difficulté.
Peut-être à 30 ans allez-vous commencer avec 100 euros par mois, puis un jour passer à 300 euros, et, qui sait, dans quelques années en serez-vous à 1000 euros par mois ?
6 – Réinvestir les dividendes
Les OPCVM distribuent annuellement des dividendes. Ceux-ci restent dans le PEA. Mais veillez à ce qu’ils ne restent pas en trésorerie, et qu’ils soient immédiatement réinvestis dans l’OPCVM. Les dividendes vous feront acheter un plus grand nombre d’actions si la Bourse est mauvaise, et moins si elle est bonne. Encore un soutien à la performance finale.
7 – Profiter de la tranquillité
Vous l’avez compris, cette méthode ne vous demande pas de vous occuper de quoi que ce soit. L’art de se simplifier la vie ! Nul besoin de choisir les « meilleures actions ». Nul besoin non plus de se demander ce que fait la Bourse en ce moment. Ni si elle a plutôt des chances de monter ou de baisser.
Car vous avez l’assurance qu’avec votre virement mensuel vous êtes toujours du bon côté. Elle monte ? Vous achetez moins de titres. Elle baisse ? Vous en achetez plus. C’est redoutablement efficace au long des années. La performance de votre placement est au rendez-vous. Les résultats sur sept ans, ou dix, ou quinze ou plus seront là pour le montrer.
Sans compter que vous adoptez en même temps la méthode du « Comment devenir riche », car vous accumulez mois après mois. Or on sait que cette méthode aboutit à un résultat final étonnant par rapport au montant versé à chaque période. C’est la seule façon connue à ce jour de transformer le travail en capital… N’hésitez pas à découvrir cet article si vous ne l’avez pas encore vu.
L’assurance d’une belle rentabilité
On pense généralement que les fluctuations boursières sont le cauchemar des financiers. Erreur ! Les hauts et les bas sont la matière première à partir de laquelle tous ceux qui sont devenus riches ont construit leur richesse. Certains ont fait dans leur vie quelques « coups » merveilleux. Parce qu’ils ont su acheter telle action avant tout le monde, ou vendre telle autre quand tout le monde croyait encore en elle. Ils prennent donc des risques, et parfois échouent aussi.
Mais la méthode du « montant fixe régulier en euros », parfois appelée « investissement programmé » utilise aussi les hauts et les bas comme matière première. Elle est connue et reconnue. Et on la sécurise si on la pratique avec un OPCVM. Le placement financier rentable à la portée de tous… Pourquoi se priver ?
Une stratégie gagnante pour l’immobilier en BourseSeul bémol, ni une SIIC (Sociétés d’Investissement Immobilier Cotée), ni un OPCVM composé de SIIC, donc de Foncières, n’est admissible au PEA. Cela provient du fait qu’en France comme en Europe, les Foncières cotées sont pour la plupart transparentes fiscalement. En France cela correspond au statut SIIC et en Europe au statut REIT (Real Estate Investment Trust). Les dividendes et plus-values ne peuvent donc pas échapper à l’impôt. Même s’il s’agit d’un impôt un peu réduit, le Prélèvement Forfaitaire Unique parfois appelé « flat tax » (17, 2 % pour les prélèvements sociaux, comme avec un PEA, mais 12, 8 % pour l’impôt sur le revenu). Nous avons déjà donné les résultats de cette stratégie d’investissement du « montant fixe régulier en euros » pour les actions en général, au travers de la grande crise financière de 2008. Entre fin 2007 et fin 2017, le CAC 40 a été légèrement négatif. Eh oui, un peu moins que 0 % sur 10 ans. Hors dividendes, mais tout de même ! Or un investisseur qui
aurait fait sur la période une performance de + 70 % par rapport à son investissement. Pas mal ? Mais si l’on oublie les actions en général pour se concentrer sur les sociétés immobilières cotées, les fameuses Foncières ? Voici l’information essentielle : si le même investisseur 2007-2017 avait opté pour les Foncières, sa performance n’aurait pas été de + 70 % mais pratiquement de + 100 %. En tout cas, si l’immobilier vous intéresse, et la Bourse aussi, vous pouvez y aller… à coté de votre PEA. La même méthode produisant les mêmes effets, et même un peu plus ! |
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