En marge des Assises de la pierre-papier un dirigeant de société de gestion de SCPI s’est inquiété auprès du sénateur Philippe Marini du risque de remise en cause des SCPI Scellier pour les derniers mois qu’il leur reste à vivre. Le président de la Commission des finances du Sénat a rassuré son interlocuteur en lui rappelant que ce collectif ne devrait selon les premières annonces du gouvernement, pas concerner l’impôt sur le revenu des personnes physiques. Remettre en cause les derniers mois de la vie de la commercialisation des SCPI Scellier serait donc une très mauvaise surprise.
Pour autant, lors de son allocution précédant la cérémonie de remise des prix des meilleures SCPI, Philippe Marini, après avoir affiché sa satisfaction face à la bonne santé de la pierre-papier s’est montré fort réaliste sur son avenir. « La pierre-papier s’est lancée grâce à des dispositifs fiscaux favorables. Ils ont aujourd’hui disparu ou sont en voie de l’être » constate le président de la Commission des finances du Sénat en ajoutant « l’état des finances publiques ne nous autorise plus à les maintenir ». Le parlementaire, à qui la Pierre-papier doit incontestablement le plus, en conclut donc sans appel « le secteur doit donc être capable d’attirer les investisseurs sur la base de ses qualités propres, sans intervention de l’Etat. Et ce défi il est capable de le relever. ..».
En outre, Philippe Marini estime que « les réussites de la pierre-papier vont attirer l’attention des pouvoirs publics ». Reprenant la proposition de campagne du nouveau président de la République, le sénateur estime que les pouvoirs publics pourraient solliciter la pierre-papier pour répondre à certains besoins dont le financement n’est plus assuré, comme le logement social. Visant plus particulièrement les Sociétés d’investissement cotée, Philippe Marini a prévenu « ces intentions pourraient très rapidement être discutées par le Parlement ».
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