
Cependant Eric Cosserat, Président de Périal, rappelle que pour 2012 et les prochaines années l’enjeu principal des SCI tertiaires n’est pas celui des souscriptions. Le défi majeur repose sur l’adaptabilité des patrimoines des SCPI aux besoins du marché des utilisateurs. Avec un taux de vacance de 10 à 15 %, Périal reste dans la moyenne mais constate que la sécurisation des baux et des loyers demeure difficile. Sa politique active de provisionnement pour gros travaux et d’arbitrages des actifs les plus chers à remettre aux normes doit lui permettre de faire face à ce défi. C’est aussi pour répondre à ces enjeux que les deux SCPI historiques de Périal PF1 et PF2 sont appelées à fusionner si leurs actionnaires donnent leur feu vert à cette opération lors de l’AG du 23 mai prochain. Comme 70 % de leurs immeubles d’une valeur de près de 500 millions d’euros sont déjà détenus en indivision et que 40 % des associés sont propriétaires de parts des deux entités cela ne devrait pas poser de problèmes particuliers.
Dans la tâche de sécurisation des baux et de la rénovation du patrimoine pour tendre aux meilleurs standards du développement durable Périal dispose d’atouts non négligeable avec la présence du groupe dans différents maillons de la chaîne de l’immobilier. Périal, créé il y a 45 ans, est non seulement gestionnaire pour compte de tiers avec ses 4 SCPI (1,18 milliard d’euros d’encours) et son OPCI RFA, mais il est aussi promoteur et property manager (syndic de copropriété, maintenance et gestion technique…). Ce qui lui permet de garder le contact avec le terrain.
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