Foncière Paris France contre-attaque. Le conseil d’administration de Foncière Paris France s’est réuni le 15 novembre afin de délivrer son avis motivé sur le prix d’offre de PHRV pour son OPA hostile. Comme on pouvait le prévoir, à l’exception du représentant de Cofitem-Cofimur (agissant de concert avec PHRV), qui a voté contre l’avis du conseil, celui-ci a confirmé son rejet de l’offre, estimant qu’elle n’est conforme « ni à l’intérêt de la Foncière Paris France, ni à celui de ses salariés, actionnaires et porteurs de titres donnant accès au capital ».
De surcroît, le conseil a décidé de convoquer une assemblée générale mixte des actionnaires le 8 décembre afin de leur soumettre le projet d’une OPRA (offre publique de rachat d’actions) de la société sur ses propres actions portant sur un maximum d’environ 25 % du capital au prix de 117 € par action, ce qui représente une prime de 17 % par rapport au prix de l’offre de PHRV (100 €).
Le 16 octobre, après la publication de ces décisions du conseil, le titre Foncière Paris France est monté à 106,05 €.
Le groupe Affine annonce une progression de 16,4 % de son chiffre d’affaires consolidé, à 90,9 million, sur les neuf premiers mois de l’année. Si les loyers sont en léger repli de 0,4 % du fait de l’impact net des cessions et acquisitions, la refacturation de montants importants de travaux pour compte de tiers liée à l’activité de Banimmo a conduit à une hausse de plus de 16 millions des charges refacturées. Quant à la filiale AffiParis, elle a enregistré une baisse de 6,1 % de son chiffre d’affaires consolidé du fait de la cession de cinq immeubles au quatrième trimestre 2010, du départ de locataires et de la renégociation de quelques baux.
Au lendemain de la publication de ces chiffres, le titre Affine était en hausse à 13,87 €, mais restait en recul de 18,9 % sur son cours de fin 2010. En repli à 9,12 €, le titre AffiParis affichait, lui, une hausse de 20,5 % depuis le début de l’année.
La foncière SCBSM annonce un recul de son chiffres d’affaires au premier trimestre ( 1er juillet-30 septembre) de l’exercice 2011-2012, de 5,6 millions au même trimestre de l’exercice précédent à 4,9 millions, notamment du fait de la cession d’actifs dits « stabilisés » et du démarrage de travaux dans des immeubles à fort potentiel de création de valeur, travaux ayant justifié la résiliation de baux en cours. Le 16 novembre, au lendemain de ces annonces, le titre était stable à 3,40 €, ce qui représente une baisse de 15,6 % depuis le début de l’année.
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