Les organismes de placement collectif investi en immobilier à destination d’investisseurs non professionnels ont confirmé en 2013 le décollage de leurs encours. L’an dernier, selon l’IEIF, ils ont levé 283 millions d’euros. La baisse apparente face aux 598 millions de 2012 est due à un effet d’optique, car cette année-là la collecte avait été gonflée par la transformation de fonds immobiliers détenus par Axa en OPCI Grand Public pour plus de 400 millions d’euros.
A la fin de l’année dernière, les encours des OPCI Grand Public ont atteint 1 179 millions d’euros. A ces niveaux, on reste loin de la capitalisation des SCPI qui frise les 30 milliards d’euros et qui ont levé en 2013 près de 2,5 milliards d’euros. Toutefois, la collecte des OPCI se compare favorablement à celle des OPCVM immobiliers qui n’ont attiré l’an dernier que 67 millions d’euros. La collecte des OPCI en 2013 correspond à 24 % de l’actif net total de ces fonds, alors que celle des SCPI correspond à un peu plus de 8 %, celle des SIIC et des OPCVM immobiliers à un peu moins de 1 %.
La collecte des OPCI s’accélère au fur et à mesure de leur référencement en assurance-vie. Ce qui est rendu plus aisé par leur track record qu’ils peuvent maintenant afficher. L’OPCI Grand Public d’Amundi Immobilier, OPCIMMO qui a collecté 183 millions d’euros l’an dernier, prenant le leadership du secteur, a ainsi offert une performance annualisée de 5,6 % depuis sa création en juillet 2011. De quoi faciliter les référencements auprès des assureurs. L’OPCI Axa Selectiv’immo a levé pour sa part plus de 100 millions d’euros et Dynapierre (Viveris) près de 17 millions d’euros pour le compte de contrats d’assurance-vie de Swisslife.
A ce jour, les huit véhicules sur le marché sont gérés par six sociétés de gestion : Amundi Immobilier, Axa REIM, Viveris REIM, Ciloger, NAMI AEW Europe et La Française AM.
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