
La question est de savoir si la séparation entre les murs d’hôtels évalués à 3,7 milliards d’euros représentant l’essentiel de la capitalisation boursière d’Accor (4,7 milliards d’euros) et l’exploitation de ces hôtels serait à même de créer de la valeur pour les actionnaires.
De son côté, le président d’Accor Denis Hennequin a eu l’occasion face aux représentants du personnel qui l’interrogeaient sur le sujet de se présenter en garant de l’unicité du groupe. Et «Les Echos» de rapporter une précision du dirigeant : «De toute façon, si on devait le faire, ce n’est plus le moment». Toutefois, la stratégie du groupe Accor qui tente de rééquilibrer ses actifs au profit de l’Asie pourrait selon certains observateurs converger avec la cession de murs d’hôtels en Europe, alors que Denis Hennequin tente également de donner des gages à ses actionnaires après le recul de plus de 40% de son titre en Bourse depuis un an.
Christophe Tricaud
 
									 
					 
 
	
	

