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Pour cette foncière qui pèse plus de 5,3 milliards d’euros en bourse et dont 96 % des loyers proviennent de commerces, l’année 2010 s’est correctement déroulée, avec des loyers consolidés en progression de3,6 % grâce à l’ouverture de nouvelles surfaces ; à périmètre constant, c’est un léger recul de 0,3 %, part du groupe, qui est constaté.
La structure financière a été renforcée par l’émission d’un emprunt obligataire de 700 millions à 7 ans suivi d’un placement privé de 200 millions à 10 ans ainsi que par le paiement en actions du dividende 2099 à hauteur de 84,6 % ; ce renforcement s’inscrit dans le cadre de la préparation d’une importante échéance de refinancement en 2011, notamment celle d’un emprunt obligataire de 600 millions. Le coût de la dette est stable, mais relativement élevé (4,5 %), avec un ratio d’endettement ramené à 47,2 %.
Le cash-flow net courant part du groupe s’inscrit en légère baisse à 365,3 millions (- 1,2 %), soit 1,96 € par action (-1,6 %). La valeur du patrimoine s’apprécie de 4,4 % à périmètre constant ; elle bénéficie, précise la direction, de la diminution des taux de rendement retenus par les experts pour la valorisation du portefeuille (6,4 % en moyenne contre 6,7 % un an plus tôt). La valorisation totale (centres commerciaux, commerces logés dans la filiale Klémurs et bureaux) s’élève à 15 milliards. L’actif net de liquidation (normes EPRA) s’inscrit à 28,1 € par action, soit une hausse de 9,3 % par rapport au 31 décembre 2009, et à 32,3 en ANR de remplacement, soit une hausse de 9 %.
Le dividende proposé s’établit à 1,35 €, en augmentation de 8 %. Ce niveau représente 69 % du cash-flow net courant par action, contre 60 % en 2009.
Pour 2011, les dirigeants de Klépierre s’attendent à des loyers « en légère progression » et à un cahs-flow net courant par action « au moins stable ». Parmi les grands projets de l’année figure notamment l’ouverture du Millénaire, aux portes de Paris, en avril prochain.
Vive hausse de Klémurs
Ces données ont été publiées le 8 février après bourse. Le 9, le titre Klépierre a monté de 1,31 % avant de perdre 1,46 % le lendemain à 27,405 €. En revanche la filiale cotée Klémurs a effectué un véritable bond, la hausse de 7,25 % du 9 février ayant été suivie par une nouvelle hausse de 3,2 % le lendemain à plus de 20 €. Il faut dire que son dividende va augmenter de plus de moitié, passant de 1€ au titre des trois exercices précédents à 1,54 €.
