Est-ce parce que tout semblait réussir à Antoine Frey depuis qu’il a racheté la société familiale avant de la mettre en bourse pour la doter du statut de transparence fiscale des sociétés d’investissement immobilier (SIIC) ? Ou est-ce parce que l’émission d’obligations à performance immobilière reste un produit mal connu dont les modalités de rémunérations ont été trop peu expliquées ? Ou est-ce que tout simplement le taux de rendement brut de 6 % minimum offert par ces titres convertibles a semblé insuffisant aux investisseurs alors que le cours titre Frey dispose déjà d’une prime sur son actif net réévalué (15,6 euros par action au 30 juin 2012) ? Un peu des trois sans doute…
Frey a dû en rabattre sur ses ambitions. La foncière qui s’est imposée dans le développement des retail parks en France n’a finalement réussi à lever que 21,8 millions d’euros (les ordres seront donc répondus à 100%) quand il en espérait 30 millions d’euros. Néanmoins, dans un contexte de marché difficile, Frey peut légitimement se réjouir de cette opération qui constitue sa plus importante levée de fonds sur le marché financier depuis son introduction en bourse en 2008. Le produit de cette émission obligataire concourra au financement de projets identifiés lequel, se composent pour les deux années à venir de 13 projets d’une superficie totale de 182 400 m² représentant un investissement global de 197 millions d’euros.
à propos de la foncière FREY
Avec 30 ans d’expérience dans l’immobilier commercial, FREY est un acteur majeur des Retail Park de nouvelle génération. Son concept de Retail Park environnemental, Greencenter®, répond aux enjeux de la consommation de demain, plus respectueuse de l’écologie et des nouvelles pratiques des consommateurs. FREY combine son activité historique de promoteur et celle d’une foncière de développement tournée vers la croissance.
Le 12 novembre 2012 au cours de 16,71 euros, sa capitalisation boursière ressortait à 115 millions d’euros.
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