Tandis que le maintien des taux d’occupation du parc de bureau francilien s’affranchit avec insolence des effets de la crise, les observateurs du marché immobilier tertiaire savent bien que ces bonnes surprises ne proviennent pas uniquement de la faiblesse de l’offre de bureaux neufs qui se fait sentir depuis quatre ans. Si les grands propriétaires, SIIC, SCPI, compagnie d’assurances et autres institutionnels ne ménagent pas leurs efforts pour attirer et maintenir en place leurs locataires.
Au centre de ces efforts figurent évidemment les franchises de loyers qui peuvent atteindre jusqu’à un an de loyers dans les cas extrêmes. En permettant de maintenir les valeurs locatives faciales, cette pratique permet de protéger les valeurs d’expertise des immeubles. Mais lorsque cette pratique – vieille de tous temps – se développe, cela aiguise l’appétit des services fiscaux qui refusent de voir s’échapper de la matière imposable. Aussi les inspecteurs des impôts se montrent plus pressants en requalifiant ces flux invisibles pour les assujettir à la TVA, comme des loyers effectivement versés. Du contentieux en perspective…
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