Rappelons-le, le placement parfait n’a pas encore été inventé… tous les placements ont des atouts et des faiblesses. Certains sont plus rentables, d’autres sont plus sûrs, d’autres encore sont plus liquides, et chacun possède son propre dosage.

Les SCPI, les OPCI et les SIIC

Les SCPI et les OPCI par exemple sont des placements à bien des égards « intermédiaires », et c’est ce qui constitue leur intérêt majeur, car ils sont, dans la durée :

  • plus rentables que les obligations
  • moins volatiles que les actions
  • et plus souples à la revente que l’immobilier en direct.

Les SIIC aussi, bien que cotées en Bourse, ont les mêmes caractéristiques. En particulier, elles sont moins volatiles que les actions : c’est leur constitution immobilière, donc la plus grande stabilité de leurs revenus par rapport aux entreprises d’autres secteurs, qui leur confère cette résistance.

Cela dit, elles suivent dans une certaine proportion les mouvements immédiats de hausse ou de baisse de la Bourse : ce qu’il faut retenir, c’est qu’un ” portefeuille” de SIIC est plus stable qu’un “portefeuille” d’actions… mais reste un “portefeuille” boursier. On a coutume de dire que sur un an ou deux, les SIIC sont des actions, et que, sur cinq ou sept ans, elles retrouvent les performances de l’immobilier.

Conditions économiques

Mais les forces et les faiblesses d’un placement évoluent dans le temps, en fonction de l’environnement économique et monétaire.

Voici deux exemples :

  • Les périodes de forte inflation sont plutôt favorables, en termes de rentabilité, aux biens « réels » : or, immobilier, terres agricoles, forêts, et sont très mauvaises pour le liquide, les placements à court terme et les obligations. Les actions vivent mal l’inflation dans un premier temps, puis rattrapent ensuite le temps perdu.
  • Les périodes de forte croissance économique sont en principe bonnes pour les actions… en principe, car il y a parfois des décalages : les actions peuvent par exemple avoir beaucoup monté avant la reprise économique, ce qui fait que leur performance baisse ensuite. Mais on observe qu’à long terme les actions reflètent, ni plus ni moins, la croissance de l’économie. Quand on dit « long terme », il faut savoir qu’il est parfois très long…

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