Cushman & Wakefield vient de livrer sa dernière étude sur le marché des commerces en France. Le courtier annonce une rentrée «placée sous le signe de la confiance». Mais constate un volume d’investissement qualifié de «mature», et moins important qu’au cours des trois années écoulées.
« Le ralentissement en termes de volume d’investissement n’est pas dû à une situation critique mais résulte plutôt d’un marché mature qui a pris ses marques et se stabilise. En restant aux mains de leurs investisseurs, les opportunités de qualité deviennent des denrées rares et freinent de ce fait la liquidité du marché », résume Vanessa Zouzowsky, Head of Retail Capital Market, dans la dernière étude de Cushman & Wakefield consacrée au marché des commerces en France.
Un climat économique porteur – Un optimisme fondé sur une reprise économique confirmées à l’issue du 3e trimestre 2017, qui laissent entrevoir des perspectives favorables pour le commerce. Le courtier relève notamment la hausse des ventes enregistrée durant l’été par le secteur du commerce spécialisé (+5,3% en juillet et +1,4% en août). Toutes les enseignes profitent de cette embellie, et cherchent à moderniser leurs points de vente, « notamment en y faisant entrer le digital », souligne Cushman & Wakefield. Le courtier constate toutefois un certain retard dans l’ouverture de mètres carrés supplémentaires, et une « flexion des valeurs locatives », sous la pression des enseignes.
Du volume, avec modération – Il recense également un volume d’investissement « modéré » sur les 3 premiers trimestres de l’année. Avec un peu moins de 2 Mds€ investis en commerce, 2017 devrait « marquer une rupture par rapport aux performances des trois dernières années ». Le marché devrait donc revenir aux volumes d’avant 2014. Ce sont les petites transactions (moins de 50 M€) qui dominent le marché (plus de 50% des volumes et 93% des transactions). Les commerces de centre-ville ont davantage attiré les investisseurs, en raison notamment de la vente de plusieurs portefeuilles d’actifs spécialisés sur ce créneau.
Des taux de rendement au plancher – Cushman & Wakefield constate enfin que les taux de rendement « prime » – ceux des meilleurs emplacements – se maintiennent à des niveaux « historiquement bas ». Cette situation résulte d’une offre de qualité de plus en plus rare. Le courtier s’attend toutefois à une légère remontée des taux sur les actifs de centre-ville. Il estime par ailleurs que le marché français des actifs commerciaux reste très attractif sur le plan international, et demeure une « cible privilégiée » pour les investisseurs et une « vitrine incontournable » pour les enseignes.
A propos de Cushman & Wakefield(i)
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(i) Cette information est extraite d’un document officiel de la société